Pour la Suisse, petit pays pauvre en matières premières, le commerce extérieur constitue un important pilier de croissance. «C’est pourquoi nous avons besoin de partenaires commerciaux forts comme l’Indonésie. Je me réjouis donc beaucoup de l’acceptation de l’accord», explique Vincent Maitre, conseiller national, en ajoutant: «Cela améliorera pour les entreprises suisses l’accès au marché et la sécurité juridique en matière de commerce de biens et de services. En même temps, cet accord établit de nouveaux critères dans le domaine de la production durable d’huile de palme. L’intégration de la durabilité dans l’accord commercial offre un gros potentiel pour l’économie et l’environnement.»
e-ID: recherche de nouvelles approches et idées
Le Centre déplore le rejet de la loi fédérale sur les services d’identification électronique (e-ID). «L’e-ID aurait été une étape importante pour la transformation numérique, par exemple pour le développement d’applications de cyberadministration, mais aussi pour la numérisation en général. Il s’agit maintenant de rechercher de nouvelles idées et approches, car nous avons besoin d’une solution suisse novatrice et évolutive pour une e-ID», explique Charles Juillard, conseiller aux États.
Oui à l’interdiction de se dissimuler le visage
Le Centre s’est prononcé contre l’initiative, ouvrant ainsi la voie pour un contre-projet plus efficace. «Le contre-projet a repris les questions essentielles de l’initiative tout en laissant aux cantons le soin d’adapter la mise en œuvre en fonction de leurs besoins. Le peuple s’est maintenant prononcé pour l’initiative. Il faut accepter cela», affirme Gerhard Pfister, président du Centre.