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Suisse-UE : un consensus interne indispensable

8 novembre 2023 – Le Centre salue le fait que le Conseil fédéral ait terminé les entretiens exploratoires avec l’UE et que le dossier européen puisse enfin avancer. Le Centre veut une coopération forte et stable avec l’Union européenne, qui garantisse la prospérité de la Suisse. Les expériences passées ont néanmoins montré qu’il est essentiel que les futures négociations garantissent le niveau des salaires et la protection de nos institutions sociales. Il appartient maintenant au Conseil fédéral de démontrer que le mandat de négociation repose sur un large consensus entre les partenaires sociaux.

Il est dans l’intérêt de la Suisse de stabiliser ses relations avec l’UE, qui est notre principal partenaire commercial, et avec lequel nous partageons également des valeurs essentielles. Du point de vue du Centre, il existe des marges de manœuvre concrètes pour éliminer les blocages existants, afin de retrouver des relations durables, qui puissent se développer sur un pied d’égalité. Il appartient désormais au Conseil fédéral de montrer comment les négociations avec l’EU peuvent être menées d’égal à égal sur la base d’un large consensus entre les partenaires sociaux. « En tant que parti centriste qui place la responsabilité sociale au cœur de son action politique, il est essentiel pour nous que la protection du niveau des salaires et de nos institutions sociales soit au centre du mandat de négociation avec l’UE », déclare Gerhard Pfister, président du Centre Suisse.

 

En tant que parti centriste qui place la responsabilité sociale au cœur de son action politique, il est essentiel pour nous que la protection du niveau des salaires et de nos institutions sociales soit au centre du mandat de négociation avec l'UE.
Gerhard Pfister
Président Le Centre Suisse, Conseiller national (ZG)

Négociations d’égal à égal : la protection du niveau des salaires et de nos institutions sociales comme préoccupations centrales

Les défis sociaux qui découlent de la libre circulation des personnes sont au cœur de nos préoccupations. Dans le dossier européen, Le Centre attend du Conseil fédéral qu’il s’engage clairement à garantir le niveau des salaires et à protéger nos institutions sociales. Le Centre fait depuis des mois des propositions concrètes, notamment au moyen de clauses de sauvegarde. « Un échec dans le domaine de la protection sociale pourrait mener à une augmentation des tensions au sein de la société et nuire gravement à la cohésion de la Suisse », déclare le président du Centre Suisse, Gerhard Pfister.

 

Le consensus entre les partenaires sociaux est la condition préalable au succès des négociations

La raison décisive de l’échec de l’accord-cadre réside dans la rupture du partenariat social par le Conseil fédéral à l’été 2018. « Avant de négocier des solutions bilatérales à Bruxelles, il faut élaborer un consensus à l’intérieur du pays sur la position de négociation de la Suisse. Sinon, nous risquons de voir les négociations échouer à nouveau, ce qui nuirait encore plus à la réputation de la Suisse en tant que partenaire fiable », poursuit Gerhard Pfister. Il est important que le Conseil fédéral intègre activement les partenaires sociaux et cherche des solutions avec eux. « Un consensus interne entre les partenaires sociaux est la condition préalable à toute avancée concrète et durable dans le dossier européen », ajoute Gerhard Pfister. Car sans consensus entre les partenaires sociaux, il sera également impossible de convaincre la population.

 

Une défense pragmatique des intérêts de la Suisse basée sur le développement d’accords sectoriels  

Le Centre demande que les intérêts de la Suisse soient pris en compte lors de la définition du mandat de négociation. Le Centre demande d’exploiter les marges de manœuvre existantes pour remettre les relations avec l’UE sur des bases solides. Il existe un potentiel de développement des accords sectoriels existants pour négocier des solutions nouvelles et pragmatiques. Le Conseil fédéral doit définir, pour chaque accord sectoriel, les domaines dans lesquels une reprise dynamique du droit et un mécanisme de règlement des différends peuvent être envisagés. Nous avons besoin de règles claires, contraignantes et concrètes.

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