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Prendre ses responsabilités, renforcer le partenariat social et développer des alternatives

26 mai 2021 – Aujourd’hui, le Conseil fédéral a décidé de mettre un terme aux négociations avec l’UE concernant l’accord-cadre. Le Centre prend acte de cette décision. Il s’agit maintenant de renforcer le partenariat social, qui a été inutilement déstabilisé. Le Centre est prêt à prendre ses responsabilités afin de développer rapidement des solutions viables pour les branches concernées et une perspective pour nos relations bilatérales avec l’UE.

Oui à la poursuite de la voie bilatérale, mais pas à n’importe quel prix : cette position, le Centre l’a définie il y a deux ans déjà et défendue de façon cohérente par la suite. Le résultat actuel des négociations concernant l’accord-cadre est visiblement un prix trop élevé à payer aux yeux du Conseil fédéral, raison pour laquelle il le rejette. Le Centre prend acte de cette décision. « Nous sommes prêts à donner un coup de main et à prendre des responsabilités. Il s’agit maintenant d’éviter l’escalade de part et d’autre et de trouver des solutions alternatives pour préserver et développer les bonnes relations bilatérales entre l’UE et la Suisse. » déclare Gerhard Pfister, président du Centre.

Nous voulons trouver une issue favorable avec notre partenaire le plus important, l’UE.
Gerhard Pfister
Président Le Centre Suisse, Conseiller national (ZG)

Renforcer le partenariat social

Pour le Centre, il importe avant tout de rétablir et de renforcer le partenariat social.
« Parce que celui-ci a été inutilement ébranlé et qu’il revêt une grande importance si nous voulons trouver des solutions susceptibles de recueillir un large soutien et une majorité », poursuit le président du parti, Gerhard Pfister. Du point de vue du Centre, le Conseil fédéral dans son ensemble a une responsabilité dans ce dossier, qui est central pour la Suisse.

Le Conseil fédéral doit veiller à ce que le droit d’être consultés et de se prononcer du Parlement, du peuple et des cantons soit préservé dans les nouvelles négociations.
Gerhard Pfister
Président Le Centre Suisse, Conseiller national (ZG)

Développer des alternatives

Du point de vue du Centre, Ia Suisse devrait désormais examiner quelles bases légales elle est susceptible d’adapter de manière unilatérale afin d’éliminer les différences constatées avec le droit européen. Nous pourrions ainsi, dans un premier temps, stabiliser nos relations avec l’UE, tout en poursuivant la voie bilatérale. Pour le Centre, une contribution importante dans cette optique serait de libérer rapidement le milliard de cohésion, ce que le Conseil fédéral propose logiquement au Parlement.

Nous avons maintenant besoin de solutions rapides et viables pour les branches concernées et d’une perspective pour nos relations bilatérales avec l’UE. Pour cela, nous avons besoin d’une alliance politique européenne forte. Nous voulons contribuer à façonner une base durable pour la politique européenne de la Suisse afin que nous puissions trouver de bonnes solutions avec l’UE.

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