Le 2e pilier sur la bonne voie : des mesures socialement équitables pour les revenus modestes et en particulier pour les femmes
27 avril 2022 – Le Centre soutient les décisions de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil des Etats (CSSS-E) concernant la réforme du 2e pilier (LPP). Cette réforme est centrale pour l’équité entre les générations en Suisse. Le Centre salue la mise en œuvre de mesures sociales et ciblées pour les revenus les plus faibles, et en particulier pour les femmes.
La réforme du deuxième pilier est nécessaire pour maintenir la solidité de notre système de prévoyance vieillesse et la qualité des prestations. Des mesures sociales doivent cependant être mises en œuvre pour compenser la baisse du taux de conversion. Les propositions de la CSSS-E vont dans le bon sens. « Les mesures proposées par la Commission de la sécurité sociale des Etats sont équilibrées. L’abaissement du seuil d’accès et du taux de coordination permettent non seulement d’assurer le versement des rentes pour les générations futures, mais de protéger davantage les revenus les plus modestes », déclare Charles Juillard, Vice- président du Centre Suisse.
Les mesures proposées par la Commission de la sécurité sociale des Etats sont équilibrées. L'abaissement du seuil d'accès et du taux de coordination permettent non seulement d'assurer le versement des rentes pour les générations futures, mais de protéger davantage les revenus les plus modestes.
Amélioration de la situation pour les revenus modestes, ainsi que pour les femmes
Pour amortir socialement la baisse du taux de conversion, il est crucial que la réforme prévoie des mesures équitables pour les bas salaires, en particulier pour les femmes. Le Centre salue l’abaissement du seuil d’entrée à 17’208 francs contre 21’510 francs actuellement, ainsi que la volonté de la CSSS-E, d’assurer 85% du salaire AVS. Ces éléments constituent une nette amélioration par rapport à la situation actuelle. « Les mesures proposées par la Commission de la sécurité sociale des Etats permettent des améliorations significatives pour les bas salaires, et en particulier pour les femmes qui pourront épargner nettement plus de capital vieillesse. La réforme de la LPP doit être celle de la réduction des inégalités » explique Isabelle Chassot, Conseillère aux Etats du Centre.
Les mesures proposées par la Commission de la sécurité sociale des Etats permettent des améliorations significatives pour les bas salaires, et en particulier pour les femmes qui pourront épargner nettement plus de capital vieillesse. La réforme de la LPP doit être celle de la réduction des inégalités.