Négociations Suisse-UE: une avancée majeure
20 décembre 2024 – La conclusion des négociations avant la fin de l’année est un excellent signal. Sous la conduite de la présidente de la Confédération, Viola Amherd, le Conseil fédéral a mené les négociations avec succès. Le résultat constitue une avancée majeure par rapport à l’accord-cadre. Le Centre analysera en détail les propositions issues de ces négociations et participera activement au processus de consultation.
La conclusion d’un accord avant la fin de l’année est un excellent signal. En tant que principal partenaire commercial de la Suisse, l’UE occupe une place stratégique pour notre pays. Des relations stables et solides avec l’Union européenne (UE) sont essentielles pour garantir la prospérité économique de notre pays. C’est pourquoi Le Centre s’est activement engagé en faveur de négociations qui permettent de consolider et de pérenniser la voie bilatérale, tout en défendant fermement les intérêts suisses. « Sous la conduite de la présidente de la Confédération, Viola Amherd, le Conseil fédéral a réalisé des avancées importantes par rapport à l’accord-cadre de 2018 », déclare Charles Juillard, vice-président du Centre Suisse. Le Centre analysera en détail les propositions issues des négociations et participera activement au processus de consultation.
Sous la conduite de la présidente de la Confédération, Viola Amherd, le Conseil fédéral a réalisé des avancées importantes par rapport à l'accord-cadre de 2018.
Des solutions équilibrées qui renforcent les liens économiques avec l’UE, sans mettre en danger nos institutions sociales, ni le niveau des salaires
En tant que force politique qui place la responsabilité sociale au cœur de son action politique, Le Centre a toujours souligné la nécessité de trouver des solutions d’égal à égal avec l’UE, qui garantissent notre prospérité sans mettre en danger nos institutions sociales et le niveau des salaires. « Le résultat des négociations montre qu’il est possible de trouver une voie équilibrée qui renforce nos liens économiques avec l’Union européenne, tout en préservant nos institutions sociales et le niveau de nos salaires », déclare Marie-France Roth Pasquier, conseillère nationale et membre de la présidence du parti. En ce qui concerne la protection des salaires, l’UE accorde à la Suisse des règles spéciales, comme une clause de non-régression, reconnaissant ainsi que notre pays, avec ses salaires élevés, est particulièrement exposé au risque de dumping salarial. De plus, l’UE accepte des concessions sur la directive relative aux citoyens de l’Union, notamment en validant les dispositions constitutionnelles plus strictes de la Suisse concernant l’expulsion des étrangers criminels. Ensemble, ces solutions constituent d’excellents signaux, démontrant une volonté commune de renforcer la stabilité économique, sociale et juridique entre la Suisse et l’UE.
Le résultat des négociations montre qu’il est possible de trouver une voie équilibrée qui renforce nos liens économiques avec l’Union européenne, tout en préservant nos institutions sociales et le niveau de nos salaires.
Une approche orientée « solutions »
Le Centre soutient la décision du Conseil fédéral de soumettre les nouveaux accords séparément. Cette approche faisait d’ailleurs partie de ses revendications. Il est essentiel que le peuple suisse puisse se prononcer séparément sur chaque accord sectoriel.
Apporter une réponse crédible aux enjeux de l’immigration
La clause de sauvegarde incluse dans l’accord final constitue un signal positif. Des mesures complémentaires seront toutefois indispensables pour contrer l’initiative « Pas de Suisse à 10 millions », qui menace non seulement le résultat des négociations, mais également l’ensemble de la voie bilatérale. La Confédération et les cantons doivent avoir la possibilité de prendre des mesures ciblées par régions ou secteurs, notamment en cas de pression migratoire supérieure à la moyenne européenne. « Le Centre s’engagera activement en faveur d’un contre-projet direct qui réponde de manière crédible aux enjeux de l’immigration », déclare Gerhard Pfister, président du Centre Suisse.
Le Centre s’engagera activement en faveur d’un contre-projet direct qui réponde de manière crédible aux enjeux de l’immigration.