Un environnement de travail professionnel et respectueux au Secrétariat général du Centre
L’ancien juge fédéral Heinz Aemisegger a remis à la présidence du Centre Suisse son évaluation de l’environnement de travail au sein du Secrétariat général, lequel a été publiquement confronté à des allégations anonymes et vagues émanant de certains anciens collaborateurs. Après des clarifications approfondies et des tentatives de dialogue une fois de plus restées sans succès avec les personnes concernées, il conclut que ces reproches sont non fondées et non prouvées. Même après deux ans et demi, elles n’ont pas pu être étayées et ni circonstanciées. Aucun indice ne permet de conclure à des manquements personnels ni à un dysfonctionnement systématique. Le Secrétariat général a été et continue d’être dirigé de manière compétente, correcte et professionnelle par Gianna Luzio. Bien qu’aucun manquement n’ait été constaté, Le Centre a tiré des conclusions de la situation : il dispose notamment, grâce à une instance de médiation indépendante, de structures professionnelles internes et externes à disposition de ses collaboratrices et collaborateurs.
Le Secrétariat général du Centre Suisse, sous la direction de la secrétaire générale Gianna Luzio, a été dirigé avec compétence, intégrité et professionnalisme au cours des dernières années. En janvier 2023, des allégations anonymes et vagues faisant état de situations conflictuelles et de reproches personnelles à l’encontre de la secrétaire générale ont été formulées pour la première fois. La présidence du parti a lancé une évaluation impartiale des reproches et a proposé un dialogue constructif aux personnes concernées. À cet effet, elle a mandaté l’ancien juge fédéral Heinz Aemisegger pour procéder à une clarification ouverte et sans préjugés. Cependant, les anciennes collaboratrices et anciens collaborateurs, dont certaines n’étaient plus employé-e-s par Le Centre depuis plus de cinq ans, ont une nouvelle fois refusé tout entretien.
Après une analyse complète de tous les documents et correspondances, l’ancien juge fédéral Heinz Aemisegger conclut dans son rapport que les allégations n’ont jamais été étayées. Aucun élément de preuve n’a été présenté. Les reproches vagues – qui sont pour l’essentiel toujours les mêmes – restent des affirmations non étayées et non vérifiables ni falsifiables. Il s’agit d’allégations sans fondement, qui n’ont pu être prouvées, même après deux ans et demi.
Le Secrétariat général du Centre Suisse, sous la direction de la secrétaire générale Gianna Luzio, a été dirigé avec compétence, intégrité et professionnalisme au cours des dernières années.
La présidence du Centre Suisse se dit reconnaissante pour l’évaluation factuelle fournie par l’ancien juge fédéral Aemisegger. « Étant donné que l’on peut vite perdre sa neutralité, il nous importait d’obtenir un regard neutre sur les faits », déclare le président du Centre, Gerhard Pfister. Le rapport de l’ancien juge fédéral Heinz Aemisegger ne laisse aucun doute et confirme l’expérience acquise jusqu’ici par la présidence : « Le Secrétariat général a été et est dirigé de manière équitable, correcte et compétente par Gianna Luzio. Elle accomplit un travail remarquable et professionnel, y compris dans son rôle de cadre dirigeante. » La présidence du Centre Suisse soutient sans réserve Gianna Luzio, qui, en tant que secrétaire générale, a largement contribué à l’ouverture et à la fusion du parti, et ainsi au succès du Centre au cours des dernières années.
Gerhard Pfister ajoute : « Qu’on ne soit pas toujours d’accord avec des décisions de gestion, je le comprends très bien. » La présidence regrette que d’anciens collègues ne se soient apparemment pas sentis à l’aise. Toutefois, elle ne peut toujours pas comprendre les reproches vagues, puisqu’aucun fait concret ne les a jamais étayées. Au contraire, les revendications, devenues de plus en plus véhémentes, se sont révélées contradictoires avec le temps et ont suscité des interrogations sur les motivations réelles. Gerhard Pfister précise : « La présidence du Centre Suisse attend de chacun-e un comportement équitable et respectueux – non seulement dans le cadre du travail, mais de la part de toutes et tous dans le parti. » Et d’ajouter : « Nous disposons de structures professionnelles, internes et externes, accessibles à nos collaborateurs et collaboratrices en cas de conflit. » Avec son instance de médiation indépendante, Le Centre Suisse fait preuve d’un haut niveau de professionnalisme, de transparence et de responsabilité vis-à-vis de ses collaboratrices et collaborateurs ».
Nous disposons de structures professionnelles, internes et externes, accessibles à nos collaborateurs et collaboratrices en cas de conflit.
« Il est vrai que nous débattons parfois de manière intense sur le fond. Cela fait partie du monde politique, mais cela n’a rien à voir avec ces allégations sans fondement. Il est important que chacun-e connaisse et respecte son rôle, sa fonction et ses responsabilités au sein du parti. C’est un point sur lequel nous allons continuer à travailler », explique Gerhard Pfister. Il s’agit d’une leçon importante, qui a aussi permis des évolutions. Le parti examine actuellement, dans le cadre de l’élaboration de la stratégie 2033, les rôles internes à travers un processus de développement organisationnel. Ce processus doit notamment prendre en compte la diversité des opinions internes, parfois exigeante pour les membres et les élu-e-s du parti – une diversité héritée de l’histoire du parti, du PDC au Centre. « J’en suis conscient : le chemin vers Le Centre représente un changement culturel émotionnel qui demande du temps », déclare Gerhard Pfister.
À la lumière de l’évaluation de l’ancien juge fédéral Heinz Aemisegger, la présidence du Centre Suisse considère le travail de clarification comme complet et suffisant. Même si les motivations des anciens collaborateurs restent, au final , non élucidées, aucune autre mesure ne s’impose. La présidence a fait preuve de sérieux et a proposé pendant plus de deux ans divers entretiens, y compris avec des personnes indépendantes, afin de permettre aux anciens collaborateurs d’exposer et de justifier concrètement leurs reproches. Le parti est ainsi allé bien au-delà de ses obligations légales en matière de droit du travail. L’ancien juge fédéral Heinz Aemisegger confirme lui aussi qu’en l’absence d’éléments indiquant un dysfonctionnement organisationnel, systématique ou personnel, aucune enquête complémentaire ne s’impose.
Bien qu’aucun comportement fautif n’ait été constaté, Le Centre Suisse a tiré des conclusions: il dispose d’une instance de médiation indépendante, d’un règlement du personnel équilibré et d’un service RH professionnel. C’est notamment à l’engagement de Gianna Luzio et de son équipe que l’on doit ces évolutions. La présidence du Centre Suisse regrette d’autant plus que le débat public autour des allégations non étayées et non circonstanciées ait affecté l’ensemble des collaboratrices et collaborateurs du Secrétariat général au cours des dernières années.
Je suis donc soulagée par la clarification factuelle de Monsieur l’ancien juge fédéral Heinz Aemisegger. Je me tourne vers l’avenir, enrichie par ce que cette expérience m’a apporté.
La secrétaire générale Gianna Luzio déclare : « Notre équipe travaille de manière remarquable, cultive un esprit de dialogue ouvert et fait preuve de respect même dans les moments de forte pression ou des situations exigeantes. Cela me tient particulièrement à cœur. Je suis donc soulagée par la clarification factuelle de Monsieur l’ancien juge fédéral Heinz Aemisegger. Ces allégations au final non étayées et non circonstanciées m’ont pesé pendant longtemps. » Et d’ajouter : « Je me tourne vers l’avenir, enrichie par ce que cette expérience m’a apporté. Dans l’intérêt de la continuité, je m’engage à accompagner les changements à venir au sein du parti avec mon expérience et de poursuivre mon travail au Secrétariat général du Centre jusqu’à ce que ma succession soit assurée. »
Contexte
En janvier 2023, des anciens collaborateurs du Secrétariat général du Centre ont pour la première fois, par l’intermédiaire d’un cabinet d’avocats, puis via les médias, formulé de manière anonyme des allégations anonymes et vagues à l’encontre de la secrétaire générale. La présidence du parti a pris ces accusations au sérieux dès le début, en tenant compte de ses devoirs de diligence à l’égard de tous ses collaborateurs. Outre l’instance indépendante de médiation, la présidence a mandaté en 2025 l’ancien juge fédéral Heinz Aemisegger pour une évaluation neutre et sans préjugés de la situation. Cela, après que les allégations anonymes ont de nouveau été largement relayées dans les médias et que certains anciens collaborateurs se sont faits connaître pour la première fois auprès de la présidence du parti.