Contrôler les investissements étrangers pour renforcer la sécurité de la Suisse
14 mars 2025 – Lundi prochain, le Conseil des États débattra du contrôle des investissements étrangers. Les récents événements géopolitiques montrent combien il est crucial de mieux encadrer les investissements étrangers qui portent en particulier sur les biens essentiels et les infrastructures critiques. Le Centre continuera à s’engager pour protéger l’économie et la sécurité de la Suisse.
Les dernières années ont montré que les investissements étrangers dans l’économie suisse n’étaient pas uniquement motivés par des raisons commerciales, mais parfois par des intérêts politiques de la part d’États étrangers. Ces prises de contrôle peuvent poser un vrai risque pour la sécurité et la compétitivité de l’économie suisse. Il faut limiter en particulier les dépendances sur les biens essentiels et les infrastructures stratégiques.
« Nous devons protéger la place économique suisse des investissements contrôlés par les puissances étrangères qui pourraient nuire à la compétitivité et à la sécurité de notre pays », déclare le conseiller aux États du Centre Beat Rieder, dont la motion est à l’origine de la proposition de loi sur le contrôle des investissements.
Nous devons protéger la place économique suisse des investissements contrôlés par les puissances étrangères qui pourraient nuire à la compétitivité et à la sécurité de notre pays
Un outil efficace pour agir lorsque la protection des intérêts stratégiques l’exige
Le contrôle des investissements étrangers est un outil efficace pour agir lorsque la protection des intérêts stratégiques l’exige. La nouvelle loi ne remet pas en cause ces investissements, mais elle instaure une obligation d’autorisation pour mieux encadrer les prises de contrôle sensibles.
« Tous les pays occidentaux qui reposent sur le libre-échange disposent d’un mécanisme de protection similaire. En cas de rachat problématique, le Conseil fédéral doit pouvoir intervenir. Il est temps d’agir », ajoute Beat Rieder.
Tous les pays occidentaux qui reposent sur le libre-échange disposent d’un mécanisme de protection similaire. En cas de rachat problématique, le Conseil fédéral doit pouvoir intervenir. Il est temps d’agir.
Le Centre continuera à s’engager en faveur du contrôle des investissements
Le Centre soutient clairement la loi sur le contrôle des investissements et s’engagera également en ce sens au Conseil des États. Les événements géopolitiques des derniers mois ont montré qu’un ordre économique fondé sur la confiance, l’État de droit et les principes démocratiques ne peut plus être considéré comme acquis. La Suisse doit s’y préparer et s’adapter.