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Pour une politique d’asile forte et crédible

19 septembre 2024 – La semaine prochaine aura lieu la session extraordinaire sur la politique d’asile. Le Groupe du Centre. Le Centre.PEV. défend notre tradition humanitaire, qui nous engage à soutenir ceux qui ont besoin d’aide. Il convient toutefois de regarder de près les problèmes existants et de trouver des solutions. Le groupe parlementaire du Centre a déposé plusieurs interventions pour que la Suisse puisse continuer à compter sur un système d’asile juste et crédible.

La Suisse dispose d’un système d’asile qui fonctionne bien dans son ensemble. Grâce à l’engagement du Centre, le Parlement a adopté une loi sur l’asile qui permet des procédures rapides, tout en garantissant une assistance juridique. Elle est en vigueur depuis 2019 et a fait ses preuves. C’est une solution équilibrée qui est compatible avec la tradition humanitaire de la Suisse.

En même temps, il faut avoir le courage de regarder les problèmes et les dysfonctionnements en face et trouver des solutions. Car la Suisse est elle aussi exposée à une pression migratoire croissante. Les chiffres de l’asile sont élevés et poussent le système à ses limites. Mais alors que l’UDC se contente depuis des années d’instrumentaliser le thème de l’asile au lieu de l’aborder de manière constructive, la gauche ferme les yeux et ne veut pas regarder les dysfonctionnements existants pour des raisons idéologiques. Le Centre propose une troisième voie ; celle de la raison, et de l’équilibre.

Notre tradition humanitaire nous engage à venir en aide à toutes les personnes qui ont besoin de protection. Mais celles qui n'ont pas droit à l'asile doivent aussi pouvoir être renvoyés plus rapidement dans leur pays d'origine
Nicolò Paganini
Conseiller national (SG)

Le Centre dépose plusieurs interventions

Même si notre système d’asile fonctionne bien dans l’ensemble, il faut s’attaquer de manière conséquente aux problèmes et aux dysfonctionnements existants. Des améliorations sont possibles notamment dans la mise en œuvre. Le Centre propose ses propres solutions et a déposé plusieurs interventions en ce sens. Elles visent d’une part à repenser le statut d’acceptation provisoire et à le réexaminer chaque année, car il débouche aujourd’hui trop souvent sur une admission définitive. D’autre part, les demandeurs d’asile criminels doivent être rapidement renvoyés. Nous évitons ainsi qu’une minorité qui ne respecte pas les règles ne mette en péril l’acceptation du système d’asile. Les décisions de renvoi doivent être exécutées de manière plus conséquente et dans les délais de départ fixés par la loi. Dans le cadre de la session extraordinaire, le Groupe du Centre soutiendra majoritairement les motions Paganini et Gredig, qui demandent des adaptations du statut de protection S afin de le rendre plus acceptable. De même, il soutiendra majoritairement la motion Salzmann, qui veut améliorer l’échange de données, ainsi que la motion Friedli, qui veut revoir le statut d’admission provisoire – de même que les interventions de même teneur du groupe UDC au Conseil national. Le groupe parlementaire du Centre rejettera toutes les autres interventions.

Nous devons empêcher activement l'émergence du communautarisme afin de continuer à vivre dans une société ouverte, tolérante et unie
Daniel Fässler
Conseiller aux États (AI)

Pour une Suisse unie : contre toute forme de communautarisme

Pour le Groupe du Centre, l’intégration dans le tissu social est une condition indispensable à une cohabitation pacifique, tout comme l’application des règles de l’État de droit pour tout le monde. Notre tradition humanitaire nous engage à soutenir les personnes qui ont besoin d’aide, mais pas à approuver les comportements abusifs. « Nous devons empêcher activement l’émergence du communautarisme afin de continuer à vivre dans une société ouverte, tolérante et unie », souligne Daniel Fässler, conseiller aux Etats du Centre. Le meilleur moyen d’y parvenir est une intégration plus rapide et durable sur le marché du travail. Des offres de formation peuvent par exemple y contribuer, car la maîtrise d’une langue nationale est justement un facteur d’intégration réussie. Il faut que la Suisse reste une « machine à intégrer » performante, ce qu’elle est encore aujourd’hui – notamment en comparaison avec d’autres pays.

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